Vies en transit, du Parc Maximilien à la Jungle de Calais

Categories : Expositions

« Vies en transit, du Parc Maximilien à la Jungle de Calais » est un outil de sensibilisation destiné à interroger les conditions de vie en transit des migrants notamment à Calais, au parc Maximilien et sur l’île de Lampedusa. Il s’agit plus largement d’un outil complémentaire aux débats questionnant les politiques d’accueil des migrants sur le sol européen.

L’exposition « Vies en transit, du parc Maximilien à la jungle de Calais », est disponible en deux formats, en version réduite de 30 photos ou complète avec 60 photos

Pour animer cette exposition, PAC propose deux animations. Un atelier d’écriture dans lequel les participants sont invités à questionner les images des campements représentées dans l’exposition et à produire collectivement un récit sur les conditions d’existence des migrants évoluant dans ces lieux de transit. Un débat mouvant est également proposé pour déconstruire collectivement les stéréotypes à l’égard de migrants.

Un dossier de présentation comprenant notamment les commentaires du photographe sur chaque photo ainsi que deux fiches d’animation est disponible sur demande.

Vernissage de l’exposition dans les locaux de Présence et Action Culturelles – 8 mars ’17 

Message de l'exposition

En nous montrant trois campements, le parc Maximilien  à Bruxelles, la jungle de Calais et l’île de Lampedusa, l’exposition « Vies en transit » nous invite à les regarder comme un seul et même lieu où se déroulent et  s’éprouvent des vies en transit. Simplement, à travers  des portraits francs et délicats de personnes, mais aussi d’objets du quotidien et de lieux de vies, Christian Fauconnier nous montre les conditions d’existence dans ces campements d’enfants, de familles, de femmes et d’hommes arrivés depuis l’autre côté de la méditerranée. Il nous montre comment dans ces lieux intermédiaires, ces «situations de frontières», chacun se débrouille dans l’attente d’une vie meilleure. Il nous montre l’importance de  l’engagement citoyen et des actions de solidarités menées  par les bénévoles au parc Maximilien. Il souligne à travers des images de la « jungle » cet embryon de ville qui parle de la force des hommes à humaniser toute forme de lieux et en cela de leur capacité à normaliser la vie en transit dans les conditions « anormales » du campement.

Le photographe

Christian Fauconnier est né à Haine-Saint-Pierre, le 14 février 1954. Technicien en électromécanique de formation, il est aujourd’hui à la retraite et photographe. Il a suivi les cours de photographies des Arts et Métiers de La Louvière avec comme professeurs Alain Breyer et Véronique Vercheval. Dans « Vies en  transit, du parc Maximilien à la jungle de  Calais », tout comme dans son précédent  travail sur les balayeurs de rues et les éboueurs, intitulé « Les arpenteurs de  rues », il questionne la condition des  personnes rendues invisibles dans notre espace public et qui évoluent aux marges  de notre société.

Lorsque Christian photographie, il ne saisit aucun cliché sans le consentement des personnes. La plupart des portraits réalisés sont plutôt à comprendre comme une forme d’invitation à être photographié·e, dont le sujet décide de la mise en scène. En échange de quoi, Christian, rituellement, remet à la personne photographiée son image qui scelle leur rencontre. Lorsqu’il entend parler du campement du parc Maximilien, Christian décide en 2015 de s’y rendre, à la rencontre des réfugiés et des bénévoles. Il noue des contacts sur place et s’y rendra jusqu’à son démantèlement, début octobre 2015. Il continue alors son travail photographique en se rendant plusieurs jours  dans la jungle de Calais, au cours de l’année 2016. Il se rend finalement sur l’île de Lampedusa en 2017.

Dossier de présentation
Animation : débat mouvant autour des préjugés sur les personnes migrantes

L’arrivée de nouveaux venus dans une société suscite toujours des réactions variées : de la curiosité, de l’hospitalité, mais aussi du rejet et de la peur. Peur pour son identité, peur pour sa sécurité, peur pour son argent. Ces inquiétudes sont bien souvent fondées sur des préjugés, c’est-à-dire des idées toutes faites, des jugements posés sans avoir pu observer et comprendre la réalité des faits. Personne n’échappe aux préjugés, mais il est possible de les dépasser…

Le débat mouvant met en discussion dix préjugés à l’égard des migrants. Dans le débat-mouvant, l’animateur·trice ou le/la professeur·e invite le groupe à s’interroger à partir de dix préjugés sur les émotions que suscite l’arrivée de migrants en Belgique. À l’aide de la technique du débat-mouvant, les participants déconstruisent collectivement les préjugés dont ils peuvent être porteurs à l’égard des migrants et/ou qui prennent une place importante dans les conversations. Cette forme d’échange ludique facilite la participation et l’écoute réciproque en invitant tout un chacun à se déplacer dans l’espace en fonction de l’évolution du débat.

Animation : atelier d’écriture déambulatoire et circulaire

À partir de l’exposition, le public est invité à prendre part à un atelier d’écriture afin de s’exprimer sur les conditions d’accueil des migrant·e·s en Belgique et en Europe. Cette animation offre la possibilité à ce public de partager ses ressentis et d’échanger sur cette thématique. Il est également possible de lire les commentaires du photographe et des extraits de textes afin de prolonger l’animation.

Fiche technique
Mise a à disposition
  • L’exposition est prêtée gratuitement pour deux semaines au minimum, moyennant un défraiement (afin de couvrir les frais de logistique et de déplacement).
  • L’exposition doit impérativement être mise dans un espace ouvert au public.
  • L’emprunteur s’engage à être présent lors de l’installation et du démontage de l’exposition en mettant à disposition une équipe de 2 personnes le temps du montage et du démontage.
Composition
  • 60 photographies (cadres)
    • 2 tirages 40/50 cm
    • 42 tirages 50/60
    • 16 tirages 60/80 cm
Détails techniques
  • Exposition intérieure
  • Surface d’accueil nécessaire : 60 m2
  • Montage/démontage : ½ journée
  • Système d’accrochage : cimaises
Modalité de transport PAC s’engage à prendre en charge le transport, le montage et le démontage de l’exposition (avec une équipe sur place), moyennant le défraiement (afin de couvrir les frais de logistique et de déplacement).
Assurance
  • L’organisme emprunteur aura préalablement souscrit
    une assurance notoirement solvable couvrant vol, sinistre,
    casse ou toute autre détérioration, pour une valeur
    globale de l’exposition de 2530 euros.
  • L’organisme emprunteur s’engage à rembourser le matériel détérioré durant l’exposition.
Contact/réservation
Comment réserver l'exposition ?

Veuillez nous contacter : 02/545 79 20 – expo@pac-g.be