Les socialistes n’ont jamais été particulièrement unanimes à l’égard du fait associatif et des mouvements qu’il peut engendrer. Leur vision de l’organisation de la société aussi bien dans le cadre de leur doctrine que dans une perspective de progrès social et de développement économique reste prioritairement branchée sur l’appropriation des besoins et des initiatives par les institutions démocratiques. Loin de nous l’idée de remettre en cause ici ces principes et les tentances qu’ls dégagent. Cependant, force est de constater – c’est la grande leçon de la fin de ce sièce – que les choses ne sont pas figées mais au contraire très diverses, plurielles, et par là même complexes.
