L’avouerai-je ? Le dossier de ce numéro m’inquiète. Non pas que la rédaction ait choisi d’habiller le sommaire d’incompétences. C’est le thème qui me chipote. Notre revue acquiert doucement une personnalité. A preuve, elle est critiquée, tantôt vilipendée, tantôt complimentée, dans un cas comme dans l’autre, souvent à tort ou à raison, c’est selon. Il est temps pour elle d’adopter un ton, une tenue et de respecter sa ligne de conduite. Son identité n’en sera que fortifiée au fil des numéros. Et justement, ce mot consommation m’a toujours un peu dérangé. Je le sens comme un piège et – il n’est pas trop tard – je ne peux de m’empêcher de me demander si celles et ceux qui ont rédigé les textes qui suivent s’accordent tous sur la même définition. De même, est-ce que celles et ceux de nos lecteurs aborderont ces textes les percevront aussi à travers le même moule de réflexion ?
