Semaine de quatre jours ou réduction du temps de travail ? Partage du temps de travail ou redistribution du temps de travail ? Il est possible de débattre de la bonne locution, de la bonne formule, sans pour cela en arriverà quelque forme de byzantinisme. C’est ce que ce débat-là touche à la recherche du temps propre qui reflète une réelle volonté, une vraie réforme, une réalité politique, pour tout dire. Depuis quelques années – à vrai dire depuis que l’on sait qu’aucune méthode n’a permis de réduire le chomage – la question du temps de travail est entrée dans les discussions de la manière la plus naturelle qui soit. Au TGV où vont les choses, des bibliothèques entières seront bientôt nourries uniquement par les études, les actes de colloques, les projets de loi qui resteront à l’état de projet, les prises de position, les résolutions, ou, tout simplement, les discours. C’est un premier constat, voire un premier acquis, qu’il faut souligner: le sujet est désormais ouvert et non plus figé, il n’y a pas de tabou dans ce qui pouvait paraître immuable jusqu’à ces deux dernières décennies du siècle.
