À la fin de l’année 2019, la sécurité sociale fêtait ses 75 ans. Quelques mois plus tard, nous étions tous et toutes victimes d’une crise sanitaire sans précédent, à la fois mondiale et totale. Cette crise impacte toujours actuellement nos vies individuellement et collectivement.

Dans tout ce chaos, notre système social, et plus particulièrement la sécurité sociale, a démontré une fois de plus son incroyable force et le rempart économique et social qu’elle constitue pour beaucoup d’entre nous, face à des situations de crises.

Pour autant, alors même que nous avons conscience de la nécessité vitale notre sécu, elle connaît depuis des années des attaques politiques et économiques qui mettent à mal son fonctionnement et plus particulièrement son financement. Un des éléments de base, la cotisation sociale payée par l’employeur.euse et par le.la travailleur.euse, est déséquilibré par un arsenal de systèmes de rémunérations alternatives qui échappent à la cotisation (voiture-salaire, chèques repas, warrants...)

PS : comme évoqué lors du webinaire, nous tenons à votre disposition les présentations diffusées pendant la rencontre. Pour les obtenir, il suffit de nous envoyer un courriel. 

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Intervenant.es :

▶ Line Gerbovits - Coordinatrice de la régionale PAC de Namur
▶ Édouard Delruelle - Président de Solidaris, Professeur de philosophie à l’Université de Liège
▶ Christophe Quintard - Directeur du Service d’études fédéral à la FGTB Fédérale

On estime à 650.000 le nombre de voitures-salaires en Belgique. Soit 20% du parc automobile belge (7% pour la France, 12% pour la moyenne européenne). Le principe de la voiture-salaire est emblématique des effets indésirables du capitalisme. Il témoigne, concrètement, de l'interdépendance des menaces qui pèsent aujourd’hui sur nos sociétés, qu’elles soient écologiques, sociales, économiques, politiques ou culturelles. Dans ce contexte, il apparaît pour PAC, mouvement ésocosialiste d’éducation permanente, d’envoyer progressivement le système de la voiture-salaire à la casse.

L’accord gouvernemental, signé le 1er octobre dernier, n’entend certes pas modifier radicalement le système des voitures-salaires, mais s’engage à ce que «tous les nouveaux véhicules de société soient neutres en carbone d’ici 2026».

▶ Qu’entend-on par-là ? La verdisation du parc automobile est-elle une solution logique et durable ? Qu’en est-il du « budget mobilité », que les employeur·euses pourraient offrir à leurs travailleur·euses qui ne bénéficient pas de voiture-salaire ? Et plus globalement quels moyens seront mis en œuvre afin de favoriser la mobilité douce ?

▶ L’accord prévoit en outre une large réforme fiscale notamment en matière de fiscalité du travail. Comment entend-il relever le défi du financement durable et solidaire de la sécurité sociale via cette réforme ? Va-t-on arrêter la course à la défiscalisation des revenus ?

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Intervenant.es :

▶ Marie-Colline Leroy - députée Ecolo - Présidente de la Commission Affaires sociales

▶ Malik Ben Achour - député PS – Membre de la Commission Energie-Climat-Environnement et des Finances-Budget