Ecrire, cela s’apprend et se pratique. La maîtrise de l’écrit est donc intimement liée aux conditions d’existence de chacun.e. C’est pour lutter contre cette forme d’inégalité que PAC a créé un dispositif de formations d’écrivain public et un réseau de permanences d’écrivain public.
Les actions menées dans le cadre de l’Espace Ecrivain public ont donc toutes pour objectif de rapprocher de la langue française, écrite et parlée, les personnes qui en sont éloignées pour quelque raison que ce soit, dans le but d’aboutir à leur émancipation et de leur rendre du pouvoir d’action sur leur vie.
L’Espace Écrivain public organise :
– des permanences d’écrivain public
– des ateliers d’écriture
– des ateliers de lecture à voix haute et d’expression orale
– des ateliers de recueil collectif de récits de vie
– des lectures publiques et des lectures-spectacles
En tant qu’acteur d’éducation permanente, la régionale PAC de Verviers s’engage également dans des actions collectives avec l’écriture comme support d’animation.
Nous organisons également des permanences, où nous offrons un soutien gratuit et confidentiel à la rédaction de courriers administratifs ou privés.
Découvrons le coup de coeur littéraire de notre amie et collègue Concetta AMELLA, de Présence et Action Culturelles. Il s’agit du livre “Illégitimes“, de l’autrice Nesrine SALOUI, paru aux Editions Fayard.
Concetta nous propose un audio d’un extrait à voix haute du livre.
Ce livre est dédié à tous.tes les immigré.es qui cherchent à planter leur racines là où le terreau est parfois hostile… pas toujours accueillant… c’est une belle réussite de combats … avec des allés et retours permanents entre la classe populaire et la classe intellectuelle, il faut arriver à ne pas substituer l’une pour l’autre, mais concilier les deux. Un bel hommage à tous.tes ceux.celles pour qui la légitimité demeure une lutte permanente,
Découvrons le coup de cœur littéraire de notre amie et écrivaine publique Nadine ANCEAUX. Il s’agit du livre “La vie mensongère des adultes“, de l’auteure Elena FERRENTE, paru aux éditions Gallimard.
Nadine propose un audio qui nous parle en quelques mots du livre.
«Deux ans avant qu’il ne quitte la maison, mon père dit à ma mère que j’étais très laide.»
Giovanna, fille unique d’un couple de professeurs, vit une enfance heureuse dans les hauteurs de Naples. L’année de ses douze ans, elle surprend une conversation dans laquelle son père la compare à Vittoria, une tante à la réputation maléfique. Bouleversée par ce rapprochement aussi dévalorisant qu’inattendu, Giovanna va chercher à en savoir plus sur cette femme. En fouillant l’appartement, elle déniche de rares photos de jeunesse sur lesquelles son père se tient aux côtés d’une personne mystérieusement recouverte de feutre noir. Elle décide alors d’aller à la rencontre de cette Zia Vittoria habitant les quartiers pauvres de Naples. Dans cette partie de la ville qui lui était inconnue, l’adolescente découvre un autre univers social, une façon d’être plus spontanée. Incitée par sa tante à ouvrir les yeux sur les mensonges et les hypocrisies qui régissent la vie de ses parents, elle voit bientôt tout le vernis du monde des adultes se craqueler. Entre grandes espérances et cuisantes désillusions, Giovanna cherche sa voie en explorant les deux visages de la ville, comme deux aspects de son identité qu’elle tente de concilier.
Concetta Amella, de Présence et Action Culturelles, vous propose deux lectures vivantes intitulées Derrière ma fenêtre, je vois…
Il s’agit de deux extraits de texte, un écrit par Line Gerbovits et l’autre par Nat Grégoire, lors d’un atelier d’écriture organisé par la régionale PAC de Namur. Celle-ci a ouvert un espace d’écriture sur une page privée Facebook intitulée « Espace d’écriture autour du confinement et de l’Après ».
Envie de vous essayer à l’écriture ? N’hésitez pas à rejoindre leur groupe !
Découvrons le coup de cœur littéraire de notre amie et écrivaine publique Nadine Anceaux. Il s’agit du livre “D’acier“, de l’autrice Silvia Avallone, paru aux éditions Liana Lévi.
Nadine propose un audio qui nous parle en quelques mots du livre ainsi qu’un audio d’un extrait à voix haute de celui-ci.
Il y a la Méditerranée, la lumière, l’île d’Elbe au loin. Mais ce n’est pas un lieu de vacances. C’est une terre sur laquelle ont poussé brutalement les usines et les barres de béton. Depuis les balcons uniformes, on a vue sur la mer, sur les jeux des enfants qui ont fait de la plage leur cour de récréation. La plage, une scène idéale pour la jeunesse de Piombino. Entre drague et petites combines, les garçons se rêvent en chefs de bandes, les filles en starlettes de la télévision. De quoi oublier les conditions de travail à l’aciérie, les mères accablées, les pères démissionnaires, le délitement environnant… Anna et Francesca, bientôt quatorze ans, sont les souveraines de ce royaume cabossé. Ensemble, elles jouent de leur éclatante beauté, rêvent d’évasion et parient sur une amitié inconditionnelle pour s’emparer de l’avenir.
Découvrons le coup de coeur littéraire de notre amie et écrivaine publique Nadine Anceaux, il s’agit du livre “Les victorieuses“, de l’auteure Lætitia Colombani, paru aux éditions Grasset.
Nadine propose un audio qui nous parle en quelques mots du livre ainsi qu’un audio d’un extrait à voix haute de celui-ci.
A 40 ans, Solène a tout sacrifié à sa carrière d’avocate : ses rêves, ses amis, ses amours. Un jour, elle craque, s’effondre. C’est la dépression, le burn-out. Tandis qu’elle cherche à remonter la pente, son psychiatre l’oriente vers le bénévolat : sortez de vous-même, tournez-vous vers les autres, lui dit-il. Peu convaincue, Solène répond pourtant à une petite annonce : “association cherche volontaire pour mission d’écrivain public “.
Elle déchante lorsqu’elle est envoyée dans un foyer pour femmes en difficultés… Dans le hall de l’immense Palais de la Femme où elle pose son ordinateur, elle se sent perdue. Loin de l’accueillir à bras ouverts, les résidentes se montrent distantes, insaisissables. A la faveur d’un cours de Zumba, d’une lettre à la Reine d’Angleterre ou d’une tasse de thé à la menthe, Solène va découvrir des femmes aux parcours singuliers, issues de toutes les traditions, venant du monde entier.
Auprès de Binta, Sumeya, Cynthia, Iris, Salma, Viviane, La Renée et les autres, elle va se révéler étonnamment vivante, et comprendre le sens de sa vocation : l’écriture. Près d’un siècle plus tôt, Blanche Peyron a un combat. Capitaine de l’Armée de Salut, elle rêve d’offrir un toit à toutes les femmes exclues de la société. Sa bataille porte un nom : le Palais de la Femme. Le Palais de la Femme existe.
Laetitia Colombani nous invite à y entrer pour découvrir ses habitantes, leurs drames et leur misère, mais aussi leurs passions, leur puissance de vie, leur générosité.
Concetta Amella, de Présence et Action Culturelles, vous propose la lecture d’un extrait d’une nouvelle de Sylvie Loy, intitulée “En roue libre” (source : short-edition.com). Ce texte a été lu à voix haute pour la Ligue Braille lors du confinement.
Sylvie Loy écrit pour inventer des libertés, pour s’approprier les pleins pouvoirs, pour (s’auto)critiquer, pour (se)sauver, pour (se)venger…mais aussi pour déterrer et dompter les monstres (intérieurs), et surtout dilater le temps.
J’écris car je cherche mon instant d’éternité.
Nadine Anceaux, écrivaine publique, vous propose une lecture vivante d’un extrait du roman Le tour du monde du roi Zibeline
«- Mes amis, s’écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible.
– Nous ne demandons qu’à vous l’expliquer, dit Auguste. Et d’ailleurs nous avons traversé l’Atlantique pour cela.
– Eh bien, allez-y.
– C’est que c’est une longue histoire.
– Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux.
– Elle traverse de nombreux pays, elle met en scène des drames et des passions violentes, elle se déroule chez des peuples lointains dont les cultures et les langues sont différentes de tout ce que l ‘on connaît en Europe…
– Qu’à cela ne tienne ! Au contraire, vous mettez mon intérêt à son comble…»
Comment un jeune noble né en Europe centrale, contemporain de Voltaire et de Casanova, va se retrouver en Sibérie puis en Chine, pour devenir finalement roi de Madagascar… Sous la plume de Jean-Christophe Rufin, cette histoire authentique prend l’ampleur et le charme d’un conte oriental, comme le XVIIIE siècle les aimait tant.
Nadine, écrivaine publique, nous propose en audio une note sur le livre, ainsi que la lecture d’un extrait.
Concetta Amella, de Présence et Action Culturelles, vous propose une lecture vivante intitulée Derrière ma fenêtre, je vois…
Il s’agit d’un extrait d’un texte écrit par Lawrence Miest, lors d’un atelier d’écriture organisé par la régionale PAC de Namur. Celle-ci a ouvert un espace d’écriture sur une page privée Facebook intitulée «Espace d’écriture autour du confinement et de l’Après ». Envie de vous essayer à l’écriture ? N’hésitez pas à rejoindre leur groupe.
Robert Graetz, écrivain public, vous propose une lecture vivante intitulée Chaque visage est un livre.
« D’ici ou d’ailleurs, qu’est-ce qui nous rassemble ? » est un projet né au départ de l’édition 2019 du TempoColor qui proposait un focus sur les résistances et devoirs de solidarités. L’objectif était de permettre aux personnes naviguant dans des univers et questionnements différents de se rencontrer, d’échanger et de s’exprimer par l’écriture et la parole afin de créer un objet culturel qui témoigne de leurs préoccupations, et qui rappelle, à chacun qu’au-delà de nos différences, nous partageons un ensemble de valeurs et de modes de vie communs.
Parmi les étapes de ce projet : des ateliers d’écriture menés par Liliane Fanello avec deux groupes d’apprenants du Monde des possibles et des écrivains publics. Tout au long de ces rencontres, les participants ont suivi les traces des héros du livre de Delphine Minoui, « Passeurs de livres de Daraya ». Ces jeunes Syriens ont résisté à la guerre en exhumant des décombres de leur ville, Daraya, des milliers de livres qu’ils ont conservés dans une bibliothèque secrète.
Robert Graetz, écrivain public, a participé à cette aventure et nous propose une lecture de quelques extraits. Voici son témoignage : Parmi les thèmes proposés par Liliane dans le cadre de la découverte des « Passeurs de livres de Daraya » de Delphine Minui, l’un des plus inspirant fut incontestablement que « Chaque visage est un livre. Vous entendrez ici des textes écrits par Negovan, Bénédicte, Aziz, Anne, Farah, Ruth, Hicham, Allassane, Zahra, Samia, Nenette et enfin Jamal.
Ces textes rédigés d’un seul souffle, épaule contre épaule, en novembre-décembre 2019 prennent un relief tout particulier en ce mois de mai 2020 où le visage de l’Autre, loin d’être un livre que l’on prend plaisir à découvrir par les yeux et le toucher, devient un porteur de menace qu’il convient d’occulter et de tenir à distance. Sauvons les livres, scrutons avidement les visages, ne laissons pas nos peurs les refermer …
On a conservé à l’enregistrement sa spontanéité et ses qualités liées aux conditions dans lesquelles il a été réalisé sur un portable dans un coin de bibliothèque. C’est probablement ainsi que devaient résonner les échanges par Skype entre Istambul où travaillait Delphine Minui et les caves de Daraya où ses interlocuteurs étaient confinés sous les bombes parmi les livres qu’ils avaient sauvés …
Un des textes – court – a été lu deux fois, de deux manières différentes, car la ponctuation improbable en modifiait sensiblement le sens. Il n’en va pas autrement, d’ailleurs, des plus beaux poèmes de Guillaume Apollinaire. C’est la liberté du lecteur de leur donner du relief
Chaque visage est un livre.
Il y a des visages tristes comme des livres oubliés qui sommeillent et s’empoussièrent au fil des ans sur l’étagère. Il y a des visages mobiles et lumineux comme des livres aimés que l’on prend plaisir à redécouvrir. Chaque ride est une page qui raconte une histoire : les rides du temps que dessinent les peines, les doutes et les peurs ; les rides que les joies, les succès, l’apaisement impriment au coin des lèvres et des yeux. Un visage, c’est aussi un miroir dans lequel se reflètent les traits des parents et grand-parents disparus et que l’on retrouve avec tant de bonheur chez les enfants et les petits-enfants, associés à ceux de l’être aimé qui les a conçus et portés. Les yeux enfin, qui illustrent les états de l’âme comme des enluminures précieuses enchâssées dans la calligraphie du texte.
Rédigé par Robert au Monde des Possibles, le 6 décembre 2019
NOS PERMANENCES
Régie des quartiers d’Ensival – Rue Davignon 5 1er étage – 4800 Ensival – Tous les mercredis de 14h00 à 16h00 – Renseignements au 087/31.10.52
Permanences :
- Bâtiment Ville de Verviers (Espace 44 – Centre Femmes-Hommes) – n°44 rue de Hodimont – 4800 Verviers : tous les mercredis et vendredis de 13h00 à 16h00 – Infos : 0474/75.06.74 ou 087/325.398 et tous les 2ème jeudi du mois de 13h30 à 15h00 – Uniquement sur rdv au 0474/75.06.74
- Régie de quartier de Mangombroux – Rue Courte du Pont 20 – 4800 Verviers – Tous les lundis de 14h00 à 17h00 – Gsm EP : 0497/60.64.07 ou cmk.ecrivainpublic@gmail.com
- Epicerie Solidaire « Chez Marie-Henriette » – Rue Marie-Henriette 16 – 4800 Verviers – Tous les jeudis de 9h00 à 12h00 – Renseignements au 087/31.03.15 Gsm EP : 0497/60.64.07 ou cmk.ecrivainpublic@gmail.com
- Bibliothèque Communale – Place du Marché n°9 – 4800 Verviers (entrée par l’impasse Gouvy ) – Tous les vendredis de 9h30 à 12h00 – Renseignements au 087/32.53.35
Régie des quartiers Havre Sac asbl ‐ Place Jean Roggeman, 19 ‐ 4820 Dison ‐ Tous les lundis de 13h30 ‐ 16h00 – renseignements au 087/35.46.60
CPAS de Limbourg – Avenue Victor David 50 (au fond de l’allée, 2ème container) – 4830 Limbourg – Tous les mercredis de 9h00 à 12h00 – Uniquement sur Rdv au 0471/95.28.98 ou ecrivainpublic.limbourg@gmail.com
CPAS de Welkenraedt ‐ Rue Saint-Paul, 63 ‐ 4840 Welkenraedt ‐ Tous les lundis de 9h30 ‐ 12h00 – renseignements au 0479/06.02.88
Bibliothèque publique – Rue Hack 28 – 4851 Plombières – Tous les mardis de 9h00 à 12h00 et les mercredis de 13h00 à 17h00 – Possibilité sur Rdv au 087/33.96.64 ou 0476/98.00.15
Bibliothèque publique – Rue de Malmedy 1 – 4950 Waimes – Uniquement sur Rdv au 080/44.80.54 ou waimes@wamabi.be
Bibliothèque publique ‐ Place du Châtelet 7A ‐ 4960 Malmedy ‐ Mardi 9h‐11h30 – renseignements au 080/79.99.30
Bibliothèque publique – Espace culturel – Rue Traverse – 4980 Trois-Ponts Uniquement sur Rdv au 0476/41.54.17
A l’EPN (Espace Public Numérique) – Cour Ransy (à l’arrière de l’administration communale) 4860 Pepinster – Tous les mercredis de 10h00 à 12h00 – Renseignements au 087/31.36.33 ou 0495/29.82.77
