
De la décolonisation de l’espace public, on dit que c’est une mode, que ce n’est pas une priorité, que c’est une “violence inversée”, ou que c’est ressasser le passé. Le sens unique de l’Histoire revêt encore le costume du déni et chaque geste microscopique consenti par les instances d’État est considéré comme une faveur.
De quelle hypocrisie, de quelle mémoire, de quelles morts parlent les statues, chantent les rues ?
Le documentaire « Tout contact laisse une trace » puise dans des récits fragmentés, des parcours de personnes non-blanches, afro-descendantes et africaines et retrace la colonialité topographique et symbolique de la Capitale de l’Europe.
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💬Un échange suivra la projection sur la colonialité de l’espace public et la manière dont l’art peut nourrir les luttes avec :
📰Cet évènement prolonge la réflexion entamée dans le chantier « Reconnaitre le passé coloniale » du dernier numéro d’Agir par la culture.
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Ce film, produit par ZIN TV, a été réalisé par Nizar Saleh Mohammed Ali et est le fruit d’une écriture collective menée par Milady Renoir avec le Collectif Mémoire coloniale et lutte contre les discriminations, Jean Illi et Solina Diallo, chercheur·es à l’ULB, Taslim Mamadou Diallo de la Voix des sans papiers de Bruxelles, Sarah Bahja, Valentin Fayet et Thomas Michel de ZIN TV. Avec la participation de Taslim Mamadou Diallo (VSP Bruxelles), Bah Mamadou Moussa (VSP Saint Josse), Aurélie Disasi (Aru Lee), Jean Benoit Bokoli “microMéga le Verbivore”, Faiza Hirach (Samidoun Brussels), Lucas Catherine, Mémoire coloniale et lutte contre les discriminations, Baladio et Studio Baraka.
© Présence et Action Culturelles