LJH – Les journées du Matrimoine à Mons

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🎙️Pour ce nouvel épisode, l’équipe des Jours Heureux s’est rendue à Mons pour rencontrer quatre femmes qui, depuis deux ans maintenant, sont à l’initiative des Journées du Matrimoine de la ville de Mons.

Né en 2015 en France, ce projet qui questionne l’invisibilisation des femmes et de leur héritage culturel dans l’espace public s’est ensuite exporté en Belgique, en 2019, à travers l’initiative d’Appoline Vrancken, architecte bruxelloise fondatrice de l’architecture qui dégenre.

En 2024, nos intervenantes se sont lancées dans l’aventure pour proposer une édition montoise des Journées du Matrimoine.

Après une première année réussie, elles reviennent pour une deuxième édition ambitieuse durant laquelle elles proposeront plus de 40 activités gratuites pour continuer de célébrer l’héritage culturel des femmes montoises.

Intervenantes

Margot Buisseret

Animatrice Soralia Mons-Borinage

Marie Demoustiez

Animatrice et coordinatrice de la régionale PAC de Mons

Marianela Gallegos

Animatrice à la régionale PAC de Mons

Mélanie André

Chargée de projet chez Picardie Laïque

Journées du Matrimoine à Mons

Les Journées du Matrimoine Mons visent à célébrer l’héritage matrimonial dans ses dimensions sociales, historiques, artistiques, politiques et féministes … Plus d’infos

Ressources

Dans le débat public, être décolonial est une infamie. Dans les universités, dans les partis de gauche et d’extrême gauche, les syndicats, les associations féministes, partout on traque une « pensée décoloniale » infiltrée et funeste pour le vivre-ensemble.

Dans ce livre, Françoise Vergès élucide l’objet du scandale. Le féminisme décolonial révèle les impensés de la bonne conscience blanche ; il se situe du point de vue des femmes racisées : celles qui, travailleuses domestiques, nettoient le monde ; il dénonce un capitalisme foncièrement racial et patriarcal… Plus d’infos

« On nous a appris que l’histoire avait un sens et que, concernant les femmes, elle allait d’un état de servitude totale vers une libération complète, comme si la marche vers l’égalité était un processus naturel. Ce n’est pas exact. On a travesti les faits. »
De tout temps, les femmes ont agi. Elles ont régné, écrit, milité, créé, combattu, crié parfois.
Et pourtant elles sont pour la plupart absentes des manuels d’histoire.
Pourquoi ce grand oubli ? Plus dinfos

Automne 2017 : déflagration #metoo. Comme chaque fois qu’un progrès arrive, le backlash le suit de près : des femmes revendiquent le droit d’être importunées, les raids de harcèlement masculiniste augmente sur internet, le décompte glaçant des féminicides rythme l’année…

L’image classique de la riposte est une réaction à chaud, empruntant les mêmes chemins rhétoriques que l’attaque. Mais cela peut heureusement être mille autres choses : le silence, l’autodérision, le détournement, l’écriture, la déclamation ou le refus de répondre… Plus d’infos

« Si vous attendez de ce livre un petit bouquin distrayant, passez votre chemin (non revenez, on va rire un peu quand même). Attention, ça va piquer : le monde du vin est largement sexiste, classiste, raciste, LGBTphobe et validiste. La bonne nouvelle c’est qu’on peut tenter de comprendre ce qui nourrit ces inégalités pour y remédier. Avec l’éclairage de linguistes, sociologues, anthropologues, mais aussi les témoignages de professionnel·les ou d’amatrices et amateurs de vin, j’ai exploré son langage, démêlé l’écheveau complexe et souvent tordu que constitue le vocabulaire du vin, décortiqué tout ce qui coince… » Plus dinfos