Déconstruire le sport pour le rendre plus juste : étude et échanges autour des rapports de genre dans la pratique sportive
Le sport aime se dire porteur de valeurs universelles : justice, équité, respect.
Mais quand on regarde de plus près, derrière les discours d’universalité, se cachent encore de nombreuses inégalités de genre, de classe, de race ou de validité. Les corps sexisés, queer, gros, racisés, porteurs de handicap(s) y restent souvent invisibilisés ou exclus.
Comment ces valeurs se traduisent-elles réellement lorsque l’on observe les inégalités qui traversent sa pratique ? Quels obstacles rencontrent les personnes discriminées dans le sport, qu’il s’agisse de la pratique, de l’encadrement ou de la gouvernance ? Et comment repenser collectivement un sport réellement inclusif, affranchi des logiques de domination patriarcales et dominantes ?
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À l’occasion de la sortie de notre étude, nous vous invitons à une après-midi d’échanges et de réflexions collectives et participatives autour de ces enjeux.
Au programme :
💡 Une table ronde avec Bo Rainotte (poète punk et artiviste), Lola Mansour (ancienne judokate professionnelle, coordinatrice de la BBJJA et coach), ainsi que Pelphine et Marie-Amah (membres et fondatrices de l’asbl Fat Friendly), pour partager les constats et ouvrir les débats ;
☕ Un world café pour imaginer ensemble un sport réellement inclusif, accessible, et dénoué de logiques de domination.
Cet événement s’inscrit dans le cadre du projet « Lâchez-nous les baskets ! », dont naîtra fin 2026 un guide pratique pour tenter de transformer nos terrains de jeux en espaces plus égalitaires, accessibles et inclusifs.
Venez écouter, discuter, débattre, imaginer un sport plus juste, plus libre, et plus égalitaire.
Parce que repenser nos pratiques sportives, nos corps en mouvement, c’est aussi repenser notre société.
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Lâchez nous les baskets ! est un projet en partenariat avec Présence et Action Culturelles, Corps écrits et le Centre Librex
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Commune de Saint-Gilles.
© Présence et Action Culturelles