Des débats, des échanges, Des alternatives pour construire demain, Des idées pour converger, Pour lutter ensemble, Vers des Jours Heureux !
Pour ce nouvel épisode, l’équipe des Jours Heureux s’est rendue à Mons pour rencontrer quatre femmes qui, depuis deux ans maintenant, sont à l’initiative des Journées du Matrimoine de la ville de Mons.
Issu d’une conférence organisée, en novembre 2024, par l’Association Belgo-Palestinienne et le Mouvement Présence et Action Culturelle, au Centre Culturel Jacques Franck à St Gilles, ce nouvel épisode des Jours Heureux …
Ce mois-ci, Les Jours Heureux vous emmène à la découverte de Femmes de Mars, une plateforme féministe, associative et citoyenne qui a célébré sa 10e édition cette année à Charleroi.
Le 29 novembre, à l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, l’ABP et PAC ont co-organisé une journée d’échanges et de réflexions autour de la situation actuelle en Palestine.
Dans cet épisode, nous vous proposons d’écouter deux experts du droit international …
Dans cet épisode, nous donnons la parole à des artistes engagé·es dans des luttes sociales et sociétales. Ninon Mazeaud, Leyla Cabaux et les Camilles Pier mettent leur art au service des luttes féministes, antiracistes et queer, donnant voix et visibilité aux identités multiples.
À travers leurs pratiques artistiques, iels participent à faire bouger les lignes.
En début d’année 2024, des centaines d’agriculteur·ices se sont mobilisé·es pour exprimer leur ras-le-bol envers les institutions politiques et l’agro-industrie. Iels dénoncent leurs conditions de travail qui ne s’améliorent pas : diminution des subventions, augmentation des prix des terres agricoles…
En janvier 2024, l’équipe des Jours Heureux a pu assister à la diffusion du film « Quand la police tue », produit par Zin-TV, un média indépendant belge. Ce film livre le récit de quatre familles à qui la police belge a arraché un·e être cher·e.
Leurs témoignages se font écho et mettent en lumière le caractère structurel des violences d’État, de l’impunité policière et de leur dimension raciste. Face à ce système mortifère, les familles mènent aujourd’hui un long et courageux combat.
À travers cette BD, l’auteur explore en détail les circonstances qui ont mené à la mort de Mawda, survenue la nuit du 17 mai 2018, ainsi que le déni de justice qui s’en est suivi.
L’affaire Mawda n’est pas un simple fait divers. C’est une affaire d’État. C’est un crime d’État qui résume l’état de notre société.
« Les riches ont-ils le droit de payer des impôts ? »
La concentration extrême de richesse entre les mains de quelques individus a un impact négatif sur l’économie, la démocratie et les enjeux climatiques. Face à ce constat, des voix appellent à taxer les grandes fortunes : du président des Etats-Unis, aux gouvernements de gauche d’Amérique latine en passant par des économistes de tradition néo-libérale de plus en plus de voix s’élèvent pour que les grandes fortunes paient plus d’impôt
Mais qu’en est-il en Belgique ? Qui sont nos milliardaires et pourquoi devraient-ils payer plus d’impôts ? Notre pays n’est-il pas l’un des plus égalitaires au monde ? Et aussi, existe-t-il dans l’Histoire de Belgique un précédent où les grandes fortunes ont été taxées ? »
Un enregistrement issue d’une rencontre organisée par le réseau Justice Fiscale en avril 2023, avec l’intervention de :
Simon Watteyne – Chargé de recherches en histoire contemporaine à l’ULB. Il est spécialisé en histoire politique, fiscale, monétaire et économique de la Belgique. Auteur d’un ouvrage intitulé « Aux sources de l’impôt en Belgique. Une histoire de conflits politiques 1830-1962 » paru aux éditions CRISP
Julien Desiderio – Chargé de plaidoyer sur les questions de justice fiscale et d’inégalités pour Oxfam Belgique
En juin 2024, l’équipe des Jours Heureux a eu le plaisir de rencontrer Fatima Ouassak, à l’occasion de la sortie de son livre “Pour une écologie pirate“.
Essayiste et militante engagée dans l’antiracisme et l’écologie, Fatima signe ici un essai puissant dans lequel elle expose son projet d’écologie radicale : populaire ; féministe et anti-raciste.
“Depuis des siècles, la pensée blanche est une norme qui signifie aux Blancs et aux non-Blancs ce qu’ils doivent être. Indifférence et neutralité ne sont plus possibles. Ayons le courage d’ôter nos différents masques, pour défendre la seule identité qui compte : l’humaine. Le « Je » c’est « Nous ».
En avril 2023, l’équipe des Jours Heureux a eu le plaisir de rencontrer Lilian Thuram pour discuter avec lui et Sarah de Liamchine de “la pensée blanche”, un essai dans lequel l’auteur dévoile les mécanismes du racisme et la pensée qui le nourrit et le reproduit.
Une discussion animée par Maco Méo – Coordinatrice du Mouvement Présence et Action Culturelles.
Que ce soit dans l’espace public, les médias, le monde scientifique et universitaire ou encore au sein des institutions, quelle place pour les femmes, les personnes FINTA*, racisées, précaires ou issues des minorités ? Dans leurs pratiques quotidiennes, professionnelles et militantes, la journaliste, éditorialiste et réalisatrice féministe et antiraciste Rokhaya Diallo et l’architecte féministe Apolline Vranken s’attèlent à rendre visibles les invisibles. Ensemble, elles discuteront stratégies et actions à mettre en œuvre pour remettre les choses à l’endroit dans notre société patriarcale.
Un épisode des Jours Heureux et une discussion animée par July Robert – Autrice, traductrice et chroniqueuse littéraire.
FINTA: Fxmmes, Intersexes, Non-binaires, Trans et Agenres
Dans le cadre de la campagne “Pas Qatar ce soir”, Présence et Action Culturelles a invité Jonathan Piron pour qu’il nous parle de son enquête sur le système Qatar. Du désert à la Coupe du Monde. Côté pile, à coups d’intéressements d’acteurs culturels, qui sont aussi des acteurs économiques et politiques importants à la survie de cet État, la famille régnante et la faction actuellement au pouvoir cherchent à assurer au petit État du Golfe une place de choix sur l’échiquier mondial.Côté face, des milliers de travailleurs morts en construisant des stades pour le Mondial 2022, qui se tiendra au Qatar.Le petit émirat du Golfe fait l’actualité à la fois pour la démesure de ses projets et pour leurs conséquences négatives…
Dans ce nouvel épisode des Jours Heureux, nous avons le plaisir de discuter avec Rachida Brahim, sociologue et autrice du livre “La race tue deux fois. Trente ans de crimes racistes en France”, nous proposera d’explorer les racines de cette problématique et les impacts sur les victimes et leurs familles. “La première violence touche à l’intégrité physique de la personne. La seconde violence a lieu à l’échelle institutionnelle. Elle est une conséquence du traitement pénal qui ignore la nature raciste des crimes jugés.” Comprendre, c’est un premier pas vers l’agir!
Lors de la crise liée à la pandémie de Covid-19, les secteurs socio-culturels et artistiques ont été largement impactés : institutions fermées, activités avec public interdites, contrats artistiques annulés… Face à ces fermetures annoncées, l’inquiétude de nos secteurs était palpable et légitime. Durant de longs mois, l’essentiel des discussions et négociations se sont concentrées sur les risques économiques. Les subventions seront-elles garanties ? Les emplois seront-il sauvegardés? Le chômage temporaire s’appliquera-t-il à notre secteur? Comment assurer des revenus aux artistes qui voient leurs contrats annulés?
À l’occasion de la nouvelle tournée de la Palestinian Circus School en Belgique, quatre jeunes artistes du cirque palestiniens nous ont raconté leurs parcours, leur réalités et leurs difficultés à pratiquer leur art en Palestine.
Après un premier épisode consacré à l’état de la Palestine après Trump, nous retournons sur la situation en Cisjordanie occupée pour interroger la place qu’y occupe la pratique artistique : de quelle liberté d’expression bénéficie-t-elle ? Comment la résistance politique y est intégrée ? Quelle message d’espoir peut-elle porter ?
Comment affronter le regard de l’autre lorsque vous colle à la peau une étiquette d’assisté ? Que faire lorsque le droit au logement cogne aux lois économiques du marché privé ? Quel avenir pour les locataires lorsqu’un promoteur immobilier jette son dévolu sur le quartier ? Certains ont choisi de monter sur les planches pour en parler. Dignes, ils se sont dépassés pour raconter leur histoire, tout en retenue mais avec lucidité. C’est le projet de la pièce de théâtre “Home Sweet Home” mise sur pied par la régionale PAC-Mons Borinage et le Théâtre des Rues. Les comédiens et la metteuse en scène nous raconte leurs réalités et les coulisses de ce projet.
Dans la foulée des manifestations du 8 mars, Journée internationale de lutte pour les droits des femmes, Présence et Action Culturelles et le Mouvement Ouvrier Chrétien ont organisé un webinaire abordant les 40 ans de combats féministes et syndicaux visant à réclamer la fin du statut de cohabitant.e. Cette rencontre amorce une campagne portée par les deux principaux mouvement d’éducation populaire réclamant la fin du statut de cohabitant. Une revendication de longue haleine, encore loin d’être obtenue, mais dont les remparts commencent enfin à se lézarder.
Dans le cadre de Tournai le Monde (Semaine de solidarité) l’équipe des Jours Heureux et PAC Wapi ont accueilli François Gemenne, chercheur au FNRS-université de Liège, enseignant à Sciences-Po, membre du GIEC et également spécialiste des questions de migration, pour un échange sur les politiques climatiques et migratoires belges et l’impact de la guerre en Ukraine sur celles-ci.
Et si la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine révélait l’absurdité des politiques migratoires menées en Belgique depuis 15 ans ? Et si cette nouvelle crise mettait en évidence l’urgence de réagir face au enjeux climatiques ?
A l’heure où le pass vaccinal est en débat en Belgique, où des manifestations contre les politiques de gestion de la pandémie rassemblent pêle-mêle des mouvements d’extrême droite et des citoyen.nes peu convaincu.es, le mouvement Présence et Action Culturelles vous propose de prendre un peu de recul.
Le vaccin est-il « le royaume de la liberté », comme l’annonçait il y a quelques mois le ministre de la Santé ? L’obligation est-elle une bonne mesure ou faut-il rester dans une politique basée sur le volontariat, tout en restreignant la vie de celles et ceux qui ne souhaitent pas se faire vacciner ?
Dernière ces questions se cachent encore et toujours des enjeux socio-économiques criant, qui fracturent encore plus s’il le fallait notre société.
Suite à la sortie du film “Une Histoire à soi“, cet épisode vous propose de revenir avec sa réalisatrice, Amandine Gay, sur les enjeux de l’adoption internationale. La militante afroféministe aborde en outre les systèmes de domination à l’œuvre dans les procédures d’adoption internationale touchant les acteurs et actrices (adopté·es et adoptant·es) et les institutions les encadrant.
Dans le cadre du festival de la solidarité internationale de la commune d’Anderlecht, Présence et Action Culturelles a organisé le 15 octobre une rencontre-débat autour du droit à l’auto-détermination des peuples. Ce droit à l’auto-détermination, issu du droit international, assure à chaque peuple le libre choix de la forme de son régime politique indépendamment de toute influence étrangère.
Le jeudi 30 septembre prochain, se tiendra, devant la Cour d’Appel de Mons, un nouveau procès dans le cadre de l’affaire Mawda. En effet, le policier auteur du tir qui a tué la petite fillette de deux ans et demi, a fait appel.Ce procès sera donc celui du policier et par prolongation, celui de l’action policière et sa responsabilité dans cette affaire dramatique.
Un militaire d’extrême droite armé jusqu’aux dents se cachait dans une forêt belge, un intellectuel de renom dit qu’il votera pour Le Pen aux prochaines élections, partout en Europe, des partis de plus en plus xénophobes voient le jour et se renforcent. Autant de faits qui nous poussent à nous poser la question: l’extrême droite a-t-elle mué, s’est-elle transformée ou est-elle, tout simplement, plus acceptée et tolérée aujourd’hui ? Un épisode avec en trame de fond l’ouvrage “La Bête a t-elle mué – les nouveaux visages de l’extrême droite”, écrit par Olivier Starquit et Julien Dohet.
Cet épisode prend ses quartiers à Dison, pendant l’été, profitant de l’ouverture de l’exposition « Le Droit de vivre », de Harald Franssen, retraçant par le biais d’une scénographie originale et dessinée, l’existence de la sécurité sociale en Belgique. Avec nos invité.es, nous avons donc échangé sur l’exposition et sur l’importance de préserver le système solidaire qu’est la sécurité sociale.
La pandémie liée au Covid-19 s’est révélée telle un accélérateur des inégalités et un révélateur quasi instantané des crises. Le (non)secteur de la culture (au sens large) a été l’un des plus touchés. Jugé « non-essentiel » par nombre de gestionnaires de la crise épidémique, les lieux publics et les expressions culturelles ont été prié.es de se taire et de patienter jusqu’à la fin de la crise. Dans cet épisode, nous revenons sur les enjeux de cette crise, sur un hypothétique après-crise (s’il en est un) ainsi que les convergences avec les autres secteurs.
Donald Trump aura été l’un des présidents américains les plus favorables à Israel de l’histoire. De l’inauguration de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem à un plan de paix allant à l’encontre de toute notion de justice et de droit international, en passant par l’arrêt des subventions à l’agence onusienne des réfugié.es palestinien.nes, son mandat aura été terrible pour le peuple palestinien. Mais… son départ va-t-il changer quelque chose?
D’après une étude de l’INSERM, le chômage est responsable de la mort de 10 000 à 14 000 personnes en France, chaque année. Malgré un “objectif plein emploi” souvent affiché dans toutes les campagnes électorales, l’échec est évident. Mais doit-on parler d’échec ou plutôt d’idéologie quand il s’agit des politiques menées en France et ailleurs depuis plus de 40 ans? Le chômage est-il une fatalité, ou un choix politique ? Un épisode qui s’articule autour du livre “le choix du chômage“, de Benoît Collombat et Damien Cuvillier.
Après plus d’un an de vie confinée et masquée, nos pratiques et nos modes de vies ont bien évolué. Nos libertés individuelles et collectives sont menacées par la mise en place de règlementations exceptionnelles. Entre l’augmentation de la précarité sociale existante, la numérisation des contacts sociaux et professionnels, un système de santé sous-financé aux conséquences révélées par cette crise et une dégradation progressive de la santé mentale moyenne en Belgique… Quels sont aujourd’hui les effets visibles et invisibles de la crise sanitaire ?
En Belgique, de nombreuses communes ont dans leurs espaces publics des vestiges qui racontent la colonisation. Glorification ou simple lien avec le passé colonial, ces représentations d’un autre âge posent problème et sont l’objet de débats grandissant depuis plusieurs années. De quoi parle-t-on ? Quel est notre rapport à ces traces ? Que signifie décoloniser l’espace public ? Cet épisode vous propose un focus sur Liège, en regard d’autres communes qui ont déjà entamé des réflexions sur leurs représentations.
A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’équipe des Jours Heureux vous propose de découvrir le livre de Safia Kessas, « Balance ta Grenade » une adaptation des chroniques radio du même nom. Ce recueil de courts textes propose un regard féministe sur des thèmes aussi variés que le sport, la sieste, les coiffures, la précarité, les violences faites aux femmes ou encore le racisme et la colonisation.
Deux ans après #metoo, au-delà des hashtags, les féministes continuent les luttes : de l’urgence de reprendre possession de l’espace public ou celle de faire émerger des règles de protections légales. C’est aussi la nécessité d’un discours intersectionnel qui interroge les mouvements dans leurs pratiques et les invite à être pluriels. Nous en rediscutons dans le cadre de ce second volet des Jours Heureux avec des militantes de terrain.
Le terme « écosocialisme » est né en 1975. Le manifeste écosocialiste international (co-écrit par Michael Löwy et Joel Kovel) lui a suivi 3 décennies plus tard en 2001. Mais quid depuis lors ? Doit-on redéfinir ce concept pour lui permettre de devenir un projet politique révolutionnaire tout en étant ancré dans la réalité, le concret et l’action ?