A l’occasion de la sortie de la bande dessinée de Manu Scordia, « Mawda – Autopsie d’un crime d’état », le Mouvement Présence et Action Culturelles, le CERAIC et Bibliolouve vous proposent une rencontre participative le 26 juinen présence de l’auteur et des acteur·ices de terrain engagé·es auprès des personnes en situation d’exil :
🔸Barbara Mourin, Coordinatrice de l’Espace Sémaphore 🔸Valérie Cardinal, Représentante du Groupe Montois de Soutien aux Sans-Papiers 🔸Freddy Bouchez, Membre de la Marche des Migrant·es
L’affaire Mawda n’est pas un simple fait divers. C’est une affaire d’Etat. C’est un crime d’Etat qui résume l’état de notre société. Elle illustre le délitement de nos valeurs et l’affreuse indifférence dans laquelle nous nous abîmons. Elle démontre un racisme institutionnel que nous n’aurions pas cru possible.
Que peut-on faire face à l’horreur absolue d’un système qui réduit les migrant·es à l’état de délinquant·es, un système qui poursuit celles et ceux qui empruntent le chemin de l’exil, un système qui arme le bras d’un policier, ce qui a conduit, la nuit du 17 mai 2018, à la mort d’une toute petite fille, Mawda, dans une ambulance à bord de laquelle on a empêché sa maman de monter pour l’accompagner dans ses derniers instants? Que peut-on faire pour que la mort de Mawda ne soit pas un simple fait divers?
Manu Scordia s’est armé de ses crayons et de cette plume aiguisée qui caractérise les artistes engagé·es pour nous livrer un travail d’analyse minutieux et le récit du parcours d’Ali Shamden et Amir Phrast depuis la mort de leur petite fille. « Mawda – Autopsie d’un crime d’état » explore dans le détail les circonstances qui ont mené à la mort de la petite Mawda et le déni de justice qui s’en est suivi.