Analyse #02 – Roland de Bodt – Quelle(s) fonction(s) pour l’action culturelle et les pratiques socio-artistiques dans une démocratie paradoxale ?

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roland de bodt

 

S’il est une chose sur laquelle toute l’opinion publique semble tomber d’accord, c’est cette idée qu’aujourd’hui en 2013 « nous vivons sous un régime libéral ». Tous partis politiques confondus – le MR pour en faire l’éloge, le PS pour en éviter le pire, le PTB pour en dénoncer les abus – s’accordent sur cette représentation du monde. Quotidiennement, les commentateurs de la presse, de la radio ou du journal télévisé, les syndicats dans leurs prises de position, tous semblent partager unanimement cette vision, sans la discuter. De longue date, la discussion à propos de l’essence du régime où nous vivons fait l’objet de rares débats confinés. L’économie mondiale est présentée comme « naturellement » libérale. Cet ordre libéral est considéré et présenté comme une évidence, comme par « nature », de l’organisation économique mondiale. Si tous reconnaissent également – chacun selon leurs intérêts respectifs – l’état de « crise » du libéralisme, peu nombreux sont celles et ceux qui mettent en question les effets de ces crises incessantes sur son essence première. Jusqu’à quelles soumissions, la dictature économique mondiale peut-elle être reconnue et commentée comme une culture libérale ?

Une analyse de Roland de Bodt, Chercheur et écrivain

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