Succès dû, sans doute, à l’appréhension que suscitait, suite aux «printemps arabes», l’arrivée au pouvoir d’Ennahda en Tunisie, des Frères musulmans en Égypte, voire le poids de leurs pendnats syriens dans la rébellion contre le régime de Bachar Al-Assad. Notre intention, ici, n’est certes pas de ternir les mérites du Raïs. Mérites incontestables, que ce soit dans la restitution de sa souveraineté à l’Égypte et dans sa modernisation ainsi que dans la régénération de l’identité arabe. Il s’agit plutôt d’apporter un éclairage différent du colonel Nasser. Et de souligner certaines ambiguïtés et erreurs de perception. La question ici est donc de savoir quelles images du Bikbashi certains, chez nous et ailleurs, choisissent de retenir. Et pourquoi?
Une analyse de Paul Delmotte, Professeur de Politique internationale à l’IHECS
