Cycle de rencontres “L’extrême-droite : on a déjà essayé !”

Categories : Non classé

Du 1er au 15 octobre à La Louvière

Elle s’est imposée comme une fausse bonne idée, elle s’est invitée dans nos salons et à nos repas de famille, sur nos écrans de télé ou de smartphone, elle s’incruste même dans nos événements folkloriques : l’extrême-droite s’est offert un ravalement de façade pour séduire à nouveau en s’insinuant dans chacune des fractures de notre société inégalitaire.

Oui, la tentation a déjà été assouvie.  Non, l’expérience ne fut pas exaltante et trois générations durant, on a répété à l’envi « PLUS JAMAIS CA ! ».

Alors, que s’est-il passé pour qu’on se retrouve à nouveau submergé.e.s par cette vague brune ?

Le cycle “L’extrême-droite : on a déjà essayé !” a pour ambition de se questionner sur la banalisation des idées d’extrême-droite et sur le succès électoral de ses candidat.e.s, que ce soit en Italie, en Hongrie, en Espagne, en France… mais aussi en Belgique où cette année électorale a vu émerger un parti d’extrême-droite qui maîtrise les codes de la communication, se soumet au suffrage communal à La Louvière et surfe sur nos peurs pour nous exhorter à devenir toujours plus individualiste, raciste, sexiste…

Ce cycle de rencontres est organisé par le Mouvement PAC, Soralia Centre et Soignies, Centre Indigo et le club Achille Chavée.

Informations pratiques : 

Programme complet

🗓️Du 1er octobre au 14 octobre
📍Adresse : Club Achille Chavée (Rue Abelville, 34 – 7100 La Louvière)
👉Visites de groupes sur demande – contact :



Face aux désillusions citoyennes et aux crises successives, ces partis se présentent comme une solution miracle aux maux d’une société en perte de sens. Pourtant ce n’est qu’un leurre. Pire encore, c’est une réelle menace pour les droits des femmes et des minorités.

En cette année d’élections, Soralia décidé de tirer la sonnette d’alarme et de mettre en lumière les menaces que représente l’extrême droite au pouvoir.

Crédits illustration : Soralia

Vous travaillez dans une école, une association, une maison de quartier, un CISP, une EFT, une maison ds jeunes… et vous souhaitez informer vos publics sur les dangers des idées d’extrême droite ?

Alors, bienvenu·e à cette formation citoyenne que nous vous proposons dans le cadre du cycle « Nom à définir »

Quelles sont les idées de l’extrême droite et ses valeurs ?

L’extrême droite contemporaine plonge ses racines dans le fascisme (Mussolini) et le nazisme (Hitler). Aujourd’hui, cette association à des dictateurs et à des crimes contre l’humanité ne fait plus bonne presse. Les partis d’extrême droite ont lissé leurs discours et se distancient en apparence de ce terme « extrême ». On ne parle d’ailleurs plus forcément d’extrême droite mais de droite radicale. Cependant, bien que plus présentables, leurs idées et leurs valeurs restent dangereuses pour tout un chacun.

Quatre décennies de néolibéralisme ont fini par éroder le poing, symbole du conflit organisé dans une société démocratique. Ce poing érodé par le néolibéralisme, ce poing qui a cessé d’être tendu et levé, s’il n’est pas le seul responsable, constitue néanmoins une des causes à l’origine de la montée et de la banalisation des idées d’extrême droite. Précisément parce que le poing n’est plus tendu, le putois braconne sur des territoires abandonnés. Cependant, une autre trajectoire est possible : une revitalisation de la démocratie. Le poing peut se tendre et se dresser à nouveau. Le poing peut aussi lever au ciel une rose. Rose qui aurait la lourde tâche de symboliser l’outil permettant cette revitalisation de la démocratie. Rose qui aurait pour mission de capter la colère et de la convertir en projet, au lieu de la laisser saper encore un peu plus la confiance dans l’État de droit, dans la démocratie et dans la politique. Une flopée de roses semées sur les terres envahies par le putois. Pour qu’à la fin, leur fragrance éclipse son odeur pestilentielle. Le poing, la rose et le putois, tout un programme !

📗𝘜𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘥’𝘶𝘯𝘦 œ𝘶𝘷𝘳𝘦. 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘪𝘴𝘴𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘮𝘪𝘭𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘰𝘶𝘷𝘳𝘪𝘦𝘳𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘴𝘦 𝘭’𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘱𝘳𝘪𝘦𝘳 𝘦𝘯 𝘨𝘳𝘰𝘶𝘱𝘦 𝘦𝘯 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘢𝘯𝘵 𝘦𝘯𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘢𝘯𝘢𝘭𝘺𝘴𝘦 𝘤𝘳𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘐𝘭 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘯𝘦́𝘤𝘦𝘴𝘴𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭’𝘢𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘯𝘪 𝘥𝘦 𝘭’𝘢𝘤𝘩𝘦𝘵𝘦𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦

Le débat nous est présenté comme un incontournable de la démocratie. Il faut débattre, avec méthode et rigueur, afin de faire éclater la vérité, et triompher la raison. Le débat, dit-on, permet à certaines positions de s’imposer comme meilleures, ou amène ses participant-e-s à atteindre le compromis. Aussi n’est-il pas étonnant d’envisager le débat comme un outil de choix contre l’extrême-droite, qui apparait bien souvent de mauvaise foi, peu rigoureuse, voire même carrément menteuse. Mais faut-il débattre avec l’extrême-droite ? Le débat est-il une option pour qui souhaite lutter contre le fascisme ?

Cette création liégeoise se situe à la croisée entre discours, anecdotes et spectacle et sera présentée Martin, membre du collectif “Les Chats errants”, et participant au Front Antifasciste de Liège.

📚Pour donner suite aux arpentages des ouvrages « Le poing, la rose et le putois » et « Des mots qui puent » de Olivier Starquit, nous organisons une rencontre avec l’auteur, Olivier Starquit.

Licencié en philologie germanique, maître en traduction et maître en relations internationales et en politique européenne, Olivier Starquit est également un collaborateur régulier de la revue Aide-mémoire et  l’auteur de nombreux articles contribuant à une critique incisive et éclairée de notre système démocratique et explorant les nouvelles formes et initiatives d’organisations citoyennes.

Les mots importent. Dans la vie politique et syndicale, le choix des mots n’est jamais anodin. En effet, le langage n’est pas un simple outil qui reflète le réel, mais il crée également du réel en orientant les comportements et la pensée. Et vivre dans l’omission de cette évidence peut faire des ravages. Les mots portent, emportent avec eux une vision du monde, une logique politique, des signes de démarcation. Les mots classent, trient, délimitent et les fondés de langage du capital n’ont eu de cesse de décréter quels étaient les mots usés et les mots obsolètes.
Si nous n’y prenons garde, nous finirons nous-mêmes par ne plus parler notre propre langue mais la leur.
Cet ouvrage procède modestement à un travail systématique de traque et de déconstruction de ces pirouettes sémantiques, ces ruses de langage afin de faire le tri entre les mots qui libèrent et les mots qui oppriment. Car les mots sont des forces politiques : la reconquête idéologique sera lexicale ou ne sera pas et la bataille des mots est indissociable de la bataille des idées.

📗𝘜𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦 𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦 𝘥’𝘶𝘯𝘦 œ𝘶𝘷𝘳𝘦. 𝘊𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘵𝘦𝘤𝘩𝘯𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘪𝘴𝘴𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘮𝘪𝘭𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘰𝘶𝘷𝘳𝘪𝘦𝘳𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘮𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘳𝘦𝘯𝘥𝘳𝘦 𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘱𝘭𝘶𝘴 𝘢𝘤𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘣𝘭𝘦 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘴𝘦 𝘭’𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘱𝘳𝘪𝘦𝘳 𝘦𝘯 𝘨𝘳𝘰𝘶𝘱𝘦 𝘦𝘯 𝘥𝘦́𝘷𝘦𝘭𝘰𝘱𝘱𝘢𝘯𝘵 𝘦𝘯𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘯 𝘢𝘯𝘢𝘭𝘺𝘴𝘦 𝘤𝘳𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘐𝘭 𝘯’𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘯𝘦́𝘤𝘦𝘴𝘴𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘭’𝘢𝘷𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘯𝘪 𝘥𝘦 𝘭’𝘢𝘤𝘩𝘦𝘵𝘦𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘷𝘦𝘯𝘪𝘳 𝘢̀ 𝘶𝘯 𝘢𝘳𝘱𝘦𝘯𝘵𝘢𝘨𝘦

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