Analyse #12(b) – Marianne Blume – Gaza : une catastrophe programmée, une expérience qui doit échouer (partie 2)

Categories : 2014, Analyses
L’attaque de Gaza de 2008-2009 a détruit des maisons, des écoles, des universités, des hôpitaux, des ministères, des ponts, des routes, des puits, des canalisations, des égouts, des mosquées et des maisons particulières. L’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees), l’organisation des Nations-Unies chargées des réfugiés palestiniens (70% de la population de Gaza), a budgétisé la reconstruction mais rien n’avance. La raison ? Le béton, les tiges métalliques, les châssis etc. sont interdits d’entrée par les autorités israéliennes. Ce qui vaut pour une organisation dépendante de l’ONU vaut à plus forte raison pour le gouvernement Hamas de Gaza. Et aussi pour tous les particuliers. C’est donc la débrouille. L’UNRWA a reconstruit quelques maisons en terre, suivant des procédés anciens. Elle a refait des murs avec les débris des bâtiments détruits. Certaines canalisations d’égouts ont été refaites de la même manière. Le même problème se pose quand il faut réparer des machines, des pompes à eau ou tout autre matériel : les pièces de rechange sont exclues de la liste des biens qui peuvent entrer à Gaza.

 

Une analyse de Marianne Blume, Coopérante APEFE à Gaza, chargée de mettre sur pied une filière de français à L’Université El-Azhar 

Télécharger l’analyse