Il faut se méfier des généralisations abusives. On a eu tôt fait de qualifier de « révolutions 2.0 » ou « révolutions Facebook », « révolution Twitter »… les soulèvements de populations du printemps arabe contre les régimes en place à Tunis, au Caire, à Sanaa – et avant eux le mouvement de mobilisation autour des élections présidentielles iraniennes de 2009. Symptôme de l’enfermement symbolique des médias dans une bulle coupée des aspérités du réel ? Ou produit de la mythologie de la « société globale de l’information » ?
Une analyse de Marc Sinnaeve, professeur de journalisme à l’IHECS et Militant PAC