Créés dans la foulée de la régionlisation de la politique de Conservation de la nature, les parcs naturels wallons ont, de manière plus ou moins consciente, répondu aux nombreux espoirs d’élus ruraux qui se cherchaient de nouveaux lieux collectifs d’expression. L’exemple des parcs naturels est aussi celui du passage rapide en moins d’une décennie d’un mode de gestion traditionnel basé sur la segmentation des thématiques et la méfiance des communes à toute politique nouvelle de dimension trans- ou supracommunale à un mode de gestion moderne basé sur la mutualisation des moyens de développement et sur une vision prospective des stratégies collectives. A une logique essentiellement sectorielle et verticale, s’est opposée une approche horizontale qui met le territoire au premier plan.
L’intercommunalité générée par la mise en place des parcs naturels a ouvert des pans entiers de secteurs qui n’avaient, jusque-là, pas encore été exploités. On pense notamment au tourisme durable ou encore à l’éducation à l’environnement. Il n’en reste pas loins que comme le souligne le schéma de développement de l’espace régional wallon, le soutien aux initatives de parcs naturels doit concerner la gestion parcimonieuse de l’espace qui doit s’accompagner d’actions concertées afin de préserver et de mettre en valeur la diversité et la qualité des paysages et de la biodiversité dans une perspective générale d’amélioration du cadre de vie.
