Séparés par une histoire souvent conflictuelle mais unis par la Méditerranée, l’Europe et le monde arabe ont beaucoup plus en commun dans leurs citoyens respectifs ne l’imaginent. Mais s’ils connaissent des degrés de développements différents, ces deux ensemble doivent faire face à la même mondialisation des défis. Et ils doivent les relever de façon similaire : en délaissant les Etats-nations, trop petits, trop faibles au profit de structures plus vastes : l’Union européenne et les “Etats-arabes unis”. Mêlant le réalisme le plus lucide à l’utopie, l’auteur analyse les handicaps et les chances de l’une et de l’autre. Sa synthèse pourrait se résumer de la sorte : Europe, rien n’est fait. Monde arabe : tout reste à faire. Mais ce livre, qui ne manquera pas de susciter l’ire de tous les conservatismes, est, comme celui qui l’a écrit, empli d’optimisme et de conviction. Notamment celle que l’on peut changer le monde si on le veut vraiment et qu’on est prêt à lutter pour cela.
Table des matières de l’ouvrage
