Dans le droit fil de La Boétie, Louis de Diesbach tourne son regard vers les esclaves plus que vers les maîtres. La question n’est pas de savoir si Facebook nous manipule, mais de comprendre comment et pourquoi nous tolérons paisiblement qu’il le fasse. » Olivier Sibony Chaque matin, lorsque nous empoignons nos smartphones, nous renouvelons le pacte faustien qui nous lie aux réseaux sociaux. Nous tombons dans une servitude dont nous mesurons mal les conséquences, au nom d’une sacro-sainte simplicité et d’un amusement omniprésent, comme si notre vie privée, nos données personnelles, notre attention et notre liberté n’avaient plus de valeur. Pourquoi acceptons-nous d’être des produits marchands et de porter le joug de cette servitude jusqu’à la servilité ? Pourquoi renonçons-nous à notre liberté et notre esprit critique ? Dans une approche inédite et pluridisciplinaire — philosophique, sociologique, psychologique, économique et éthique —, Louis de Diesbach propose une investigation magistralement documentée sur notre rapport à la technologie et notre acceptation, « mi-victimes, mi-complices », à la soumission au numérique. En s’appuyant sur les dernières découvertes en psychologie cognitive et sociale, il décortique le fonctionnement des plateformes, dévoile les nouvelles techniques comportementales, telles que les sludges, et les mécanismes utilisés par les GAFAM pour guider et dicter nos actions. Liker sa servitude interroge notre responsabilité individuelle et collective afin que, dans un monde toujours plus technocentré, chacun puisse se réapproprier ses libertés technologiques. « Le grand mérite de ce livre est qu’en nous indiquant les limites de notre liberté, il nous en rappelle aussi la valeur. »
SARAB, traduit par « mirage », est un spectacle de cirque et de théâtre où cinq artistes palestinien·nes racontent, par le corps, la douleur de l’exil et la force de la résistance. Entre acrobaties, escalade et poésie visuelle, ils donnent vie à l’espoir et à la dignité des peuples contraints à fuir.
Créée en 2006, la Palestinian Circus School offre aux jeunes Palestinien·nes un espace d’expression et de liberté à travers le cirque. Elle touche chaque année près d’un millier d’enfants et de jeunes, leur permettant de transformer leur vécu en un acte artistique et politique.
Un spectacle de la Palestinian Circus School
Production : Mouvement Présence et Action Culturelles
Avec le soutien de : Friends of Palestinian Circus School, Thassos, la Fédération Wallonie-Bruxelles, et la ville de Leuven.
Au Centre Culturel Action-Sud:
Le 21 novembre à 20h à la salle Echo d’Avignon
Durée: 55 min
Informations:
https://action-sud.be/cgi?lg=fr&pag=1503&tab=108&rec=2597&frm=562&par=secorig1425
A l’occasion de la Journée internationale contre les violences faites aux femmes, le Centre Culturel en partenariat avec le PCS, la Maison de la Laïcité de l’arrondissement de Dinant et Présence et Action Culturelles Dinant-Philippeville lancent un projet de sensibilisation contre les violences faites aux femmes. A travers diverses activités, ce projet a l’ambition d’aborder les dif férents types de violences, qu’elles soient physiques, morales, institutionnelles, banalisées, sous des formes et des tons variés.
Durant trois jours, se succèderont des expositions, un film, un spectacle, une performance de slam et un atelier d’écriture. Autant de vecteurs pour comprendre, savoir ou se rappeler.
Les violences basées sur le genre bafouent gravement les droits humains fondamentaux des femmes, alors, on en parle.
Du 27 au 30/11 : Expositions :
27/11 ,20h : Cinéma : Il Reste Encore Demain
28/11 , 20h : Théâtre : Les Maux Bleus
29/11 , 15h : Atelier d’écriture : Du Papier au Slam, animé par Marie Saussus
29/11, 20h : Concert : Grande Marée, performance de poésie slamée en musique par Marie Saussus et ZoéS

© Présence et Action Culturelles