« Comprendre comment s’est tissée notre dépendance au système pénal est un travail long et minutieux. Il faut détricoter de ce côté-là pour pouvoir, de l’autre, tisser ensemble féminisme et abolitionnisme pénal. Parce que féministe tant qu’il le faudra et abolitionniste tant qu’il y aura des prisons. »
Le livre : Pour elles toutes. Femmes contre la prison
L’ouvrage que nous partagerons vise à explorer les formes de protection que les femmes peuvent (ou non) attendre du système pénal en mettant en lumière les manières dont celui-ci affecte leur existence, qu’elles soient incarcérées ou qu’elles aient des proches en prison.
Le système pénal protège-t-il les femmes? Que fait-il aux femmes qui y sont confrontées? Faut-il promouvoir des réponses pénales aux violences contre les femmes? Cette activité sera l’occasion de nous faire notre propre opinion sur ces questions !
La méthode : l’arpentage
Une soirée pour faire du lien et échanger des opinions grâce à la méthode de l’arpentage, issue de l’éducation populaire. Lors d’un temps déterminé, les participant·e·s se partagent le livre et chacun·e en lit (silencieusement) une partie. Ensuite, les participant·e·s mettent en commun avec les autres membres du groupe le contenu de leur lecture, leurs appréciations, positives comme négatives, afin de construire une lecture critique.
Gwenola Ricordeau est professeure assistante en justice criminelle à la California State University, Chico. Ses recherches portent en particulier sur les proches des personnes incarcérées, la sexualité en prison et les formes de patrimonialisation et de mise en scène de la pénalité.